Chat-de-gouttiere

Temporary Autonomous Zone

Lundi 18 avril 2011 à 21:47

 Prenez des notions totalement en opposition, assemblées-les, détournez....Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme....

Melting pot entre Warhol, Hitler & Sexy Sushi

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Lundi 18 avril 2011 à 21:42

Voila comme on s'amuse avec un peu de peinture, les chiottes d'une gare et un appareil photo avec option caméscope.
J'ai réalisé ce court - trop long - métrage dans le cadre de mon Option Art Pla traitant de la folie. Pour ce faire, je me suis donc inspiré de la song des Noir Désir ''Les écorchés'' traitant de manière subtile la folie et l'autre, le schizo' ; et comme son nom l'indique, les "Nouveaux Contes de la folie Ordinaire'' de Charles Bukowski nous emportant au travers de récits, réel ou surréaliste, dans l'amérique des 50's avec ces prostitués, ses vices à tout va et son alcoolisme reposant chez la Pléïade. J'ai voulu véhiculé l'idée que la folie est de couleur dans un monde un peu gris, qu'elle est une gangrène face à laquelle l'individu se retrouve désarmé. C'est parce qu'il est confronté à quelque chose qu'il ne comprends pas, qu'il devient fou.
 
Nouveau conte de la folie Ordinaire 



caméragirl : Meuge

Lundi 18 avril 2011 à 18:56

 
   Puisque je me suis vu dans l'obligation de retiré la série photographique ''Banquet d'une damnée'' suite à des plaintes posées contre ma personne.  J'ai eu le droit à des ''pédophile'' et des Larry Clark en tout genre. Le problème ? Le modèle qui a posé avec son accord aussi bien sur l'idée de posé nue que sur la recherche plastique n'avait pas l'âge légale pour ce genre de photographie. 


Cela demande tout de même réflexions, aussi bien autour de la limite de l'Art Plastique (on est au coeur de l'actualité nan ?), que sur la censure et le droit à l'image.Sur l'idée de légalité je rejoins mes détracteurs sur la protection des mineurs. Mais je rejettes absolument toutes leurs opinions aussi pauvres qu'elles sont sur mon travail. Je le dit et je le répète, mes planches plastiques ne sont pas des support pornographiques (même si malheureusement le net en est emplie). Je ne suis pas dans la sublimation de la pédophilie. Justement cette série avait un lien avec ça, dans le rapport entre la masse et le média ou comment la masse avale et recrache ce qu'elle sirote bêtement devant son écran, à ne plus réfléchir, comme possédée par l'image qu'on montre, par le produit qu'on doit obtenir. Alors ça fait quoi d'être mouton tout étouffé par le cathodique ? De suivre bêtement le troupeau sans autre esprit que celui d'une législation et de ce qu'on montre du nu comme la pornographie, les reality show, ou la dernière pub pour acheter je ne sais quel gloss parfumé. C'était donc là ou j'attendais des réactions futiles auxquelles j'ai pu avoir à faire (venant d'ancien(ne)s spécialités Art plastique, j'trouve ça totalement paradoxal) sur l'aliénation.
Splendide ! Merci d'avoir fait entrée une simple photographie dans une contre-performance dont la thématique est l'étouffement, toujours inscrit dans le support photographique. L'image parle d'elle-même, le même modèle, la même télévision, mais vétu, d'un masque à gaz, et d'images pornographique ! Tout ça dans un esprit de dénonciation, en opposition à la censure de masse, à l'étouffement que subit la jeunesse sur sa sexualité au vue des contenu pornographique de notre belle société de consommation !


X-Pression 




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Lundi 7 mars 2011 à 23:54

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  La gerbe. Illustration perso des actualités récentes. J'apprécie toujours autant me tenir au courant des folies ordinaires contées par un automate suivant le prompteur. J'apprécie parce qu'au fond ça t'apprends à devenir égoïste à t'enfoncer toujours aussi profond dans ton nombril prétentieux. La télévision nous inculque la notion d'auto-sodomite. On te montre la misère pour te dire - de manière subliminale - que t'es tout seul, un numéro parmi tellement, mais tellement d'autre. Qu'au fond cette masse morne et pâlichonne n'est qu'une infinité de microcosme béant, suspendu au milieu de sa propre torpeur. Apprend à être seul face à la terre entière. Nous ne sommes pas des atlas, des géants portant le monde entre les omoplates.
  Regarde donc défiler les guerre technicolorées, où plutôt la misère découlant de celles-ci. T'as juste envie d'hurlé et d'haïr avec ce mépris qui t'arrache la gorge comme la fin d'un paradis artificiel excessif. Alors tu zappes sur des bimbos dorée, en 45, on quittait le 3eme Reich, en 91, on quittait la bipolarité pour le 4eme Reich à la conduite dictée par la World culture que tu peux contempler, elle gravites autour de ta gueule, tu la bouffes, tu la vois, tu la bois, bref tu la consommes & t'aimes ça, doit t'animer un peu plus que des exodes, des vols Carsher où des détournements de fond.
C'était donc ça l'effet de style dans corde-noeud = corps à eux, l'idée des corps suspendus au dessus des déferlentes horrifiques que procurent la modernité et son économie sauvage. Ouais, des morts-nés. 
Une belle france nauséabonde s'émerveillant devant les révoltes du Moyen Orient, puis ensuite  prévoyant le passage de Marine le Pen au premier tour des élections arrivant à grands pas. Identité Nationale, qui est français, qui ne l'est pas. Si tu vis en banlieue, dans une cage, alors seras-tu aussi franchouillard que la petite face de craie s'en allant à grand pas vers un avenir radieux. Non tu ne fais pas partie de la patrie de la béatitude laïque agenouillé devant un souvenir pontif, le grand darron du FMI, ou une firme quelconque. Ôh ! que les tyrans sont hauts quand nous sommes à genoux.
Résistance, résistance de quoi ? D'un bas peuple hypocrite à lui-même, tournant le dos à la misère. Acceptant une dictature. Oui Sarkozy est
un dictateur en puissance et nous sommes collabos. Ouvriers, martyrs de cette Fransse ou l'on se plaît à rêver à l'Américain.

Mardi 25 janvier 2011 à 0:04

 
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Je pleure, je chiale comme un môme, me débat sans cesse sous le vacarme des alarmes, L'alerte est donné, collé-serré. contre-courant. Banquet des damnés. Les doigts dans la prise. Court-circuit.
Décharge. Court-circuité. Cervelle en apnée. Scaphandre de coton au coude à coude avec les violence des câbles.
Il est vrai, certes, la décharge est chargée de lames acérées contre les petites et grandes gens crevant sous les aubes sanglantes du monde des géants. Cherchant à tâtons. Gisant sur le carreaux à l'affût des vautours et corbeaux, 
Aveugle, contournant au centuple la rage. Vague à l'âme serré, bout à bout par morceaux, le tabou sur le sexe, rafistolé par morceaux.
Détruisez moi tout ça à grands coups de pistolet. Le flingue sur la tempe, des conserves & carlingues.

Poudre à canon dans les paumes. Chère chairs des poudreuses canonnières. A quand le crachats de tes ulcères sur des drapeaux trop bleus ? A quand la noyade par les larmes des lépreux ?
 
Nos bouquets sont de rage dans la cage des damnées,
Regardes donc défiler au pas de l'oie les foules sauvages.

Silence.

Ils s'en vont d'arrache pied.

Silence.

Admire sans applaudir.
Ne dérange pas les morts-nés,
le regard morne et vide.

Silence.

A outrance !
Face aux cacophonies des masses aphones
grésillant à tout va sans trop savoir pourquoi.

Silence.

Face aux cliquetis métallique.
Il y a là l'engrais aux aimés mécanique.
Engrais aux bouquets mortuaires fleurissant
sur d'immenses rails sans but si ce n'est celui-ci.

Ils fleurissent sur l'asphalte.
Ecoute-les ces masochistes,
prêt à partir déambuler,
se caresser le nombril, jouir,
se mirer à mourir.
C'est à crever de rire.

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