Je pleure, je chiale comme un môme, me débat sans cesse sous le vacarme des alarmes, L'alerte est donné, collé-serré. contre-courant. Banquet des damnés. Les doigts dans la prise. Court-circuit.
Décharge. Court-circuité. Cervelle en apnée. Scaphandre de coton au coude à coude avec les violence des câbles.
Il est vrai, certes, la décharge est chargée de lames acérées contre les petites et grandes gens crevant sous les aubes sanglantes du monde des géants. Cherchant à tâtons. Gisant sur le carreaux à l'affût des vautours et corbeaux,
Décharge. Court-circuité. Cervelle en apnée. Scaphandre de coton au coude à coude avec les violence des câbles.
Il est vrai, certes, la décharge est chargée de lames acérées contre les petites et grandes gens crevant sous les aubes sanglantes du monde des géants. Cherchant à tâtons. Gisant sur le carreaux à l'affût des vautours et corbeaux,
Aveugle, contournant au centuple la rage. Vague à l'âme serré, bout à bout par morceaux, le tabou sur le sexe, rafistolé par morceaux.
Détruisez moi tout ça à grands coups de pistolet. Le flingue sur la tempe, des conserves & carlingues.
Poudre à canon dans les paumes. Chère chairs des poudreuses canonnières. A quand le crachats de tes ulcères sur des drapeaux trop bleus ? A quand la noyade par les larmes des lépreux ?
Nos bouquets sont de rage dans la cage des damnées,
Regardes donc défiler au pas de l'oie les foules sauvages.
Silence.
Ils s'en vont d'arrache pied.
Silence.
Admire sans applaudir.
Ne dérange pas les morts-nés,
le regard morne et vide.
Silence.
A outrance !
Face aux cacophonies des masses aphones
grésillant à tout va sans trop savoir pourquoi.
Silence.
Face aux cliquetis métallique.
Il y a là l'engrais aux aimés mécanique.
Engrais aux bouquets mortuaires fleurissant
sur d'immenses rails sans but si ce n'est celui-ci.
Ils fleurissent sur l'asphalte.
Ecoute-les ces masochistes,
prêt à partir déambuler,
se caresser le nombril, jouir,
se mirer à mourir.
C'est à crever de rire.
Détruisez moi tout ça à grands coups de pistolet. Le flingue sur la tempe, des conserves & carlingues.
Poudre à canon dans les paumes. Chère chairs des poudreuses canonnières. A quand le crachats de tes ulcères sur des drapeaux trop bleus ? A quand la noyade par les larmes des lépreux ?
Nos bouquets sont de rage dans la cage des damnées,
Regardes donc défiler au pas de l'oie les foules sauvages.
Silence.
Ils s'en vont d'arrache pied.
Silence.
Admire sans applaudir.
Ne dérange pas les morts-nés,
le regard morne et vide.
Silence.
A outrance !
Face aux cacophonies des masses aphones
grésillant à tout va sans trop savoir pourquoi.
Silence.
Face aux cliquetis métallique.
Il y a là l'engrais aux aimés mécanique.
Engrais aux bouquets mortuaires fleurissant
sur d'immenses rails sans but si ce n'est celui-ci.
Ils fleurissent sur l'asphalte.
Ecoute-les ces masochistes,
prêt à partir déambuler,
se caresser le nombril, jouir,
se mirer à mourir.
C'est à crever de rire.