J'ai réalisé ce court - trop long - métrage dans le cadre de mon Option Art Pla traitant de la folie. Pour ce faire, je me suis donc inspiré de la song des Noir Désir ''Les écorchés'' traitant de manière subtile la folie et l'autre, le schizo' ; et comme son nom l'indique, les "Nouveaux Contes de la folie Ordinaire'' de Charles Bukowski nous emportant au travers de récits, réel ou surréaliste, dans l'amérique des 50's avec ces prostitués, ses vices à tout va et son alcoolisme reposant chez la Pléïade. J'ai voulu véhiculé l'idée que la folie est de couleur dans un monde un peu gris, qu'elle est une gangrène face à laquelle l'individu se retrouve désarmé. C'est parce qu'il est confronté à quelque chose qu'il ne comprends pas, qu'il devient fou.
 

Cela demande tout de même réflexions, aussi bien autour de la limite de l'Art Plastique (on est au coeur de l'actualité nan ?), que sur la censure et le droit à l'image.Sur l'idée de légalité je rejoins mes détracteurs sur la protection des mineurs. Mais je rejettes absolument toutes leurs opinions aussi pauvres qu'elles sont sur mon travail. Je le dit et je le répète, mes planches plastiques ne sont pas des support pornographiques (même si malheureusement le net en est emplie). Je ne suis pas dans la sublimation de la pédophilie. Justement cette série avait un lien avec ça, dans le rapport entre la masse et le média ou comment la masse avale et recrache ce qu'elle sirote bêtement devant son écran, à ne plus réfléchir, comme possédée par l'image qu'on montre, par le produit qu'on doit obtenir. Alors ça fait quoi d'être mouton tout étouffé par le cathodique ? De suivre bêtement le troupeau sans autre esprit que celui d'une législation et de ce qu'on montre du nu comme la pornographie, les reality show, ou la dernière pub pour acheter je ne sais quel gloss parfumé. C'était donc là ou j'attendais des réactions futiles auxquelles j'ai pu avoir à faire (venant d'ancien(ne)s spécialités Art plastique, j'trouve ça totalement paradoxal) sur l'aliénation.
Splendide ! Merci d'avoir fait entrée une simple photographie dans une contre-performance dont la thématique est l'étouffement, toujours inscrit dans le support photographique. L'image parle d'elle-même, le même modèle, la même télévision, mais vétu, d'un masque à gaz, et d'images pornographique ! Tout ça dans un esprit de dénonciation, en opposition à la censure de masse, à l'étouffement que subit la jeunesse sur sa sexualité au vue des contenu pornographique de notre belle société de consommation !